P O R T R A I T S
(confinés)
D É S T R U C T U R É S

Superposition d'autoportraits
illustrant la perte de repères durant le confinement

- autoportraits déstructurés

- portraits déstructurés 

- portraits déstructurés par WhatsApp® / Zoom®


AUTOPORTRAITS DÉSTRUCTURÉS _ avril 2020

Superposition de photographies déstructurant mon visage et illustrant mon état d'esprit ambivalent, perturbé par le confinement : triste et joyeux, confiant et apeuré, introspectif et altruiste, calme et révolté, désinvolte et désemparé, serein et en colère.
(avril 2020)

PORTRAITS DÉSTRUCTURÉS

Mes enfants (seuls modèles disponibles)
durant le confinement (avril 2020)

PORTRAITS DÉSTRUCTURÉS
(Voisines)

Mayssem, confinée à Pantin :

"Cette période a été pour moi l'occasion d'une prise de conscience : la liberté, c'est sacré."

Charmaine, confinée à Pantin :

"Le confinement a été une période angoissante face à cet inconnu improbable, mais paradoxalement une période enchantée pour ma famille et moi. Jamais je n'avais eu ni n'aurai l'occasion de passer deux mois plein avec mes enfants, de faire chaque soir des plateaux repas devant des series, etc. En revanche je sais que je n'ai pas raté ma vocation : je ne suis ni ne serai jamais enseignante 😅 ! Je remercie plus que jamais instits et profs du travail accompli chaque jour."

PORTRAITS DÉSTRUCTURÉS
PAR WHATSAPP
® / ZOOM®

Marion, confinée dans les Pyrénées :
« Originaire de Toulouse, lorsque j'ai appris la fermeture des routes je rejoignais mon compagnon, nous avons passé le confinement dans les Pyrénées. Cela prenait un air de vacances où je pouvais continuer de travailler à la maison comme vidéaste et monteuse sans changement d'habitude. Nous avions le jardin, les abeilles, la vue sur les montagnes, mon paradis je suppose. Le seul tracas que nous avons eu est de voir passer les hélicos nous observant du ciel... il paraît qu'on verbalise les randonneurs. Alors même dans ce cadre magique on arrive à se sentir claustrophobe. Je me suis concentrée sur des projets personnels, j'ai terminé des montages vidéos. Je prenais ce confinement comme une pause, plus besoin de produire, de se projeter, et on laisse la planète respirer. Au fond je n'avais pas envie de revenir à la civilisation. Et je voudrais que le confinement soit un moment imposé dans l'année pour se foutre la paix à soi et à la planète ! ».

Thibaut - Confiné en Slovaquie :
« Mon confinement à 7 chez ma belle-mère n’a pas été de tout repos… trouver un peu d’intimité pour faire tomber l’atmosphère hyper anxiogène qui régnait dans la maison a été le plus gros défi. Je me suis coupé de l’actu, laissé un peu de côté les réseaux sociaux et plongé dans le boulot. Le premier mois a été difficile et ensuite ça allait un peu mieux chaque jour. Aujourd’hui en Slovaquie le port du masque n’est même plus obligatoire. »

Noémie, confinée à Villeneuve-lès-Avignon :

« Beaucoup de ressentis pendant cette période de confinement. Sidération au départ, se dire que ça va être très compliqué, et puis se faire confiance, les craintes s’effacent petit à petit, et chacun trouve sa place dans ce nouveau rythme. Avoir la chance de le vivre dans un cadre ultra privilégié, et finalement de manière assez égocentrée trouver beaucoup d’avantages : prendre le temps, profiter des enfants, se découvrir autrement. »

Edouard - Confiné au Pré Saint-Gervais :

« Le confinement a été source d'inquiétude dans un premier temps mais aussi d'excitation: que va t'il se passer, sommes nous au début d'un changement radical de notre société, un tournant de l'histoire...
Cela a également été le moment d'arrêter de courir, d'écouter le silence, de voir les enfants. Le moment de manger et de boire, de dormir, d'attraper des fous rires et malheureusement aussi de pleurer !
Enfin, après s'être adapté à ce nouveau rythme, il a fallu déconfiner et reprendre la course. Une perspective pas si réjouissante finalement, en tout cas source d'inquiétude également ! »

Marion, confinée à Lauzerte (Tarn et Garonne) :
« Pendant le confinement, je me suis retrouvée surprised’être finalement assez perturbée, alors que la vie n’était pas sensiblementdifférente du quotidien habituel (je travaille surtout chez moi).
Avec les autres personnes de l’association où je suisimpliquée, nous en avons profité pour tenir des réunions par internet… à unrythme très soutenu !
La vraie différence est venue de la présence constante demon mari, mais un ajustement a été facilement trouvé en nous appropriant deslieux différents de la maison, ce que je n’avais pas réalisé jusqu’alors : unprogrès, donc.
Ces changements et le stress inhérent à cette nouvellesituation (sa part surprenante d’inconnu) ont provoqué une fatigue dont je merends compte aujourd’hui, qui me pousse à ne pas sortir plus que le strictnécessaire... Peut-être même à rester encore un peu confinée ? »

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